Realization

alors voici une fanfic qui n'est pas de moi (de toute facon je ne suis pas douée pour écrire )mais j'ai beaucoup aimer alors je la met (dsl je me rapelle pas ou je l'ai prise )

Il leva les yeux vers elle à son entrée, et lui sourit gentiment. « Hey.

- Hey, répondit-elle en lui rendant son sourire. Alors, on se remet ?

- Comme tu vois, dit-il simplement en se redressant. J’espère pouvoir bientôt retourner à Central, apparemment Al aurait trouvé quelque chose, je ne sais pas trop quoi, il n’a pas pu en dire trop long au téléphone... »

Un simple sourire et un soupir à peine perceptible.

« Normalement, ça devrait prendre une semaine pour que tu guérisses complètement, mais je suppose que tu ne pourras jamais attendre aussi longtemps... Trois jours, c’est le minimum si tu prends du repos sans t’agiter.

- Raaah, facile à dire... rester sans bouger trois jours d’affilée, c’est chiant... déjà deux, c’était long, mais là... »

Elle leva les yeux au ciel puis s’assit sur le rebord du lit. Elle sourit en le voyant bouder, les bras croisés. La vue de son auto-mail lui rappela la maintenance à venir.

« Tu sais, j’ai dit ‘sans t’agiter’, mais ça ne veut pas dire que tu ne pourras pas sortir. Du moment que tu ne fais pas l’andouille – comme d’habitude –, il ne devrait pas y avoir de problème. Sinon, je profiterai du temps que tu restes à Resembool pour te faire ta maintenance, ton auto-mail aussi a l’air d’avoir souffert.

- Tu ne vas pas t’énerver ?... fit-il, l’air suspicieux, presque surpris, en la voyant aussi calme pour parler de l’état (lamentable) de son auto-mail.

- Ca servirait à quoi ? On t’a déjà bien amoché, et je ne voudrai pas être à l’origine d’un retard dans le planning de monsieur, sauf si ce dernier insiste bien sûr...

- Non non non ! Oublie ! Hem... alors, donc, je peux sortir... ? »

Elle rit et proposa de l’aider à se lever, ce qu’il accepta après quelques grognements. Ils descendirent tous deux tant bien que mal les escaliers et elle l’emmena dehors, où le soleil baignait les collines de sa lumière éclatante et chaude. Arrivés dehors, il demanda un peu plus de liberté de mouvement, ce qu’elle lui concéda avec quelques avertissements, puis il proposa de se promener un peu tous les deux.

Resembool n’avait pas changé malgré les années qui avaient passées. Cela faisait à présent sept ans que les deux frères cherchaient la Pierre. Sept ans qu’ils parcouraient le pays, sept ans qu’ils gardaient l’espoir de retrouver leurs corps, sept ans qu’elle les soutenait, sept ans qu’ils tombaient dans des combats qui envoyaient le plus souvent l’aîné à l’hôpital, ou le renvoyait à Resembool. Cette fois-ci n’était pas différente. Du moins dans l’issue, car Ed ne s’était éternisé ni sur les faits, ni sur la raison qui avait poussé son frère à rester à Central City quand lui était renvoyé en convalescence dans leur ville natale.

Ils descendirent le chemin de terre qui menait à la maison, et s’aventurèrent ensuite hors du sentier, dans l’herbe, en direction d’un vieux chêne près duquel ils aimaient jouer étant petits. En plus d’offrir un terrain de jeux idéal avec son tronc large et ses nombreuses branches – faciles à grimper et déployées de telle manière qu’un espace pouvant servir de cabane restait libre au milieu d’elles –, l’arbre était situé en haut d’une petite colline qui donnait une vue superbe sur toute la campagne.

Ils grimpèrent lentement la colline, puis décidèrent de s’arrêter au vieux chêne – ou du moins le conseilla-t-elle avec de forts arguments, vu l’essoufflement poussé du jeune homme – au pied duquel ils s’assirent. Ils restèrent un long moment sans mot dire, se contentant d’observer le paysage paisible de leur campagne. Une brise souffla, jouant avec leurs cheveux, se mêlant à leurs souffles, et s’évanouit dans les collines.

Il s’allongea dans l’herbe, poussant un long soupir de contentement, les yeux rivés vers le feuillage du grand chêne, à travers lequel la lumière éclatante du soleil arrivait à se frayer un passage. Il ferma les yeux, et une nouvelle brise vint secouer le feuillage qui les surplombait, agitant son ombre qui les couvait.

« Fatigué ? »

Il ouvrit un œil, révélant une pupille couleur d’or, puis le referma d’un air ennuyé. « Pas du tout, répondit-il d’une voix tranquille. Je me disais juste qu’il serait dommage de repartir maintenant, avec une si belle vue... »

Elle leva discrètement les yeux au ciel, paraissant légèrement exaspérée. Ce n’était pas comme s’il allait avouer que la montée l’avait épuisé et qu’il allait devoir récupérer un peu avant d’espérer entamer le chemin de retour tout seul. Mais elle se contenta de remonter ses jambes et de s’y appuyer, son regard se perdant dans les collines. La seconde fois qu’elle lui jeta un coup d’œil, il semblait si paisible que l’on aurait dit qu’il dormait.

Elle s’étira doucement, puis s’allongea à son tour, sur le côté, l’observant avec un léger sourire.

« Pas fatigué, hein... Tu es sur le point de t’endormir. Un peu tôt pour une sieste, tu ne crois pas ?

- C’est faux, je ne suis pas en train de m’endormir, vint un marmonnement peu convaincant en réponse.

- Tu t’entends ? Ah, toi alors..., soupira-t-elle en souriant. Je te connais, tu sais. »

Pas de réponse. Sa respiration s’était faite calme et paisible, lente et régulière. Malgré tout, il se sera endormi. Elle secoua la tête, mais le laissa prendre un repos bien mérité. S’installant un peu plus confortablement dans l’herbe, elle continua à l’observer, pensive.

« Tant de temps à passer... », murmura-t-elle.

La fin de sa phrase se perdit dans le vent qui souffla à nouveau pour ensuite se perdre dans la campagne, et dans la chaleur douce de ce début d’après-midi, elle suivit l’exemple de son compagnon et laissa toute pensée la quitter pour quelques heures.


¤


Lorsque ses sens lui revinrent, elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. A la limite, elle s’en fichait un peu. Elle était tellement bien que tout ce qu’elle souhaitait, c’était rester ainsi pour l’éternité.

Une main caressait doucement ses longs cheveux, qu’elle avait gardés lâchés. Elle se trouvait serrée contre un corps chaud, la tête contre sa poitrine, et entendait son cœur battre à un rythme régulier et apaisant, lui communiquant un agréable sentiment de sécurité. Une voix résonna de l’intérieur et de l’extérieur, la faisant frissonner.

« Tu es réveillée. »

Elle ouvrit lentement les yeux, et le visage souriant de son ami apparut dans son champ de vision. Elle cilla à plusieurs reprises, pas encore tout à fait réveillée.

« Bien dormi ? »

Elle le regarda dans les yeux, les souvenirs précédant son assoupissement lui revenant en mémoire. Elle se mit à bouger légèrement, puis s’écarta de lui, s’étira sans hâte, le sentant se redresser derrière elle pour s’appuyer contre le tronc de l’arbre. Enfin, elle se retourna vers lui. « Très bien, merci beaucoup. Tu es un bon oreiller, tu sais.

- Haha, merci. Ce n’était pas vraiment voulu au départ mais...

- Je ne t’ai pas réveillé au moins ? Je ne me suis pas rendue compte que je m’étais déplacée...

- Non, ne t’en fais pas. Au contraire, je pense que j’ai pu bien dormir grâce à toi. »

La gêne qu’elle s’était efforcée de dissimuler se manifesta alors par un rougissement prononcé, et elle ne répondit pas, se contentant de détourner les yeux et de faire de son mieux pour ne pas croiser son regard. Elle l’entendit rire chaleureusement derrière elle, et elle se risqua à jeter un coup d’œil. L’air tranquille, il la regardait d’une manière indescriptible, le sourire aux lèvres. Ce dernier s’étendit alors qu’il croisait son regard. « Tu es mignonne quand tu rougis », dit-il avec simplicité.

Le rouge de ses joues s’assombrit encore – si c’était possible –, et elle se détourna violemment, marmonnant : « Crétin. »

Il eut un nouveau rire, et lorsqu’il se fut éteint, il leva les yeux vers le ciel d’azur, où deux oiseaux s’ébattaient. « Je me suis rendu compte de quelque chose. »

Elle parut surprise, et se retourna vers lui, attendant la suite. Son regard était perdu dans l’immensité céleste.

« Pendant que tu dormais, je t’ai observé, et je me suis rendu compte de quelque chose. Tu as toujours été là pour nous. Chaque instant, chaque pépin, qu’il ait été mécanique ou autre. Toujours. Tu m’as créé un bras et une jambe avec lesquels je puisse me relever et faire face aux obstacles, tu t’inquiètes pour nos vies à chaque instant, quand moi je ne pense guère à la mienne, tant je suis aveuglé par ma détermination de ramener le corps d’Al coûte que coûte. Je me suis toujours dit que ma punition n’était rien par rapport à la sienne, qu’il souffrait bien plus que moi, et que c’était injuste. Que je méritais ce qui m’est arrivé. Que si je réussis à ramener le corps d’Al, cela suffira bien, et que quitte à sacrifier ma vie pour y arriver, ça en valait le coup. Que ça n’avait pas d’importance et qu’on ne poserait pas de question. Pourtant... »

Il s’interrompit brièvement, sentant son regard rivé sur lui, le fixant avec intensité.

« Pourtant, pour toi, et je ne m’en étais jamais vraiment rendu compte... pour toi, ça importe. Enormément. Tu veux nous voir tous les deux saufs. Tous tes efforts, c’était dans ce seul but. Nous aider à avancer. M’aider moi. Et je l’avais totalement occulté... Quel idiot...

- Ed...

- Un véritable idiot. Tellement idiot que ce n’est après toutes ces années que je m’en rends compte. »

Elle cilla, ayant l’impression qu’il ne parlait plus tout à fait de la même chose, mais elle se rapprocha de lui, toujours perdu dans ses pensées. Un long soupir, totalement différent de celui qu’il avait pu pousser quelques heures plus tôt, lui échappa. Il tourna lentement la tête vers elle, qui le regardait d’un air interrogatif, la tête légèrement penchée sur le côté. Il secoua la tête, un sourire étirant le coin de ses lèvres, puis, sans prévenir, il se pencha et posa ses lèvres sur les siennes.

Elle écarquilla les yeux, mais ne rompit pas le baiser. Au lieu de quoi, elle y répondit, fermant les yeux et passant doucement ses bras autour de son cou. Elle ne pensait pas qu’il aurait un jour osé, encore moins songé, à faire le premier pas. Même si elle l’avait secrètement souhaité tout à l’heure quand son discours semblait finalement se détourner de son sujet original, elle ne pensait pas que c’était ce qu’il voulait dire.

Elle sentit ses bras se nouer à sa taille et l’attirer plus près de lui, approfondissant le baiser. Leur position n’était néanmoins pas des plus commodes, et s’en suivit donc la chute inévitable. Ils tombèrent alors en arrière, sans se séparer, et l’un sur l’autre, ils ne rompirent finalement le baiser que lorsque l’air vint cruellement à manquer. Se regardant dans les yeux, à bout de souffle, ils restèrent longtemps sans bouger, sans parler. Une lueur espiègle traversa alors le regard d’Ed, et il les fit se retourner brusquement, provoquant un léger cri de surprise du côté de Winry qui se retrouva en dessous de lui. Alors qu’elle allait protester, il s’empara à nouveau de ses lèvres, dans un baiser plus franc et plus affirmé que le précédent, baiser auquel elle ne tarda pas à répondre, un gémissement lui échappant.


¤


Quand, quelques temps plus tard, ils eurent réussi à se décoller l’un de l’autre pour se décider à prendre le chemin du retour et furent revenus à la maison...

« Aïe... j’ai des courbatures partout..., gémit-il en se traînant jusqu’au canapé où il s’affala d’un air épuisé.

- Voilà ce que ça donne, de se rouler dans l’herbe quand on sait qu’on est convalescent et que ses blessures ne sont pas encore tout à fait guéries, fit-elle en s’agenouillant près lui pour examiner sa jambe auto-mail. Je t’avais pourtant dit ne pas trop t’agiter...

- La faute à qui, tiens.

- Ce n’est pas moi qui ai commencé, répliqua-t-elle avec simplicité. En tout cas, cela veut très certainement dire que tu peux dire adieu aux trois jours de repos. Tu devras rester une semaine au moins. Je ne veux pas te voir revenir avant la fin de la semaine parce que tu auras succombé à tes blessures à peine refermées.

- Une semaine ? Bah, ça ne me paraît plus si terrible..., lança-t-il avec désinvolture. Et puis... j’ai droit à mon infirmière personnelle, alors... »

Winry leva les yeux vers lui, puis afficha un sourire semblable au sien, tandis qu’il se penchait pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Elle sourit d’un air espiègle tandis qu’il se redressait, et fit remarquer :

« Je suis peut-être ton infirmière personnelle, mais je suis également ta mécanicienne, et l’état de ta jambe ne me fait prédire rien de bon pour l’avenir... pour toi, notamment. Je peux savoir comment tu as fait pour exploser les connecteurs secondaires quand la coque extérieure est à peine cabossée ? »

Soudain beaucoup moins sûr de lui, Edward réfléchit à un moyen de lui dire qu’il avait dû user de l’alchimie pour opérer une réparation d’urgence dans le feu de l’action, et ce sans qu’elle s’énerve. Ou du moins, sans recevoir une clé de 12 au sommet du crâne.

je l'avais déja lu aussi moi aussi j'ai adoré!!

Je l'ai deja lu c'est dommage

Nan, moi je l'avais pas lu.
Je la trouve super bien, mais il aurait fallut une suite.
Peut-être qu'il y en a une ?
Autrement créer la suite !!^^